L’organisation des États généraux de la culture en République démocratique du Congo doit être un processus participatif et inclusif qui réunit les acteurs culturels, les experts, les représentants du gouvernement, la société civile et les communautés locales. Voici quelques étapes clés pour organiser cet événement :
1. Préparation préliminaire :
- Former un comité d’organisation composé de représentants des acteurs culturels, de la société civile et du gouvernement, chargé de coordonner les préparatifs.
- Établir un budget préliminaire pour couvrir les dépenses liées à l’organisation des États généraux.
2. Consultation et mobilisation :
- Organiser des consultations préliminaires avec les acteurs culturels, les communautés locales et les experts pour identifier les enjeux et les thématiques clés à aborder lors des États généraux.
- Élaborer un plan de mobilisation pour informer et engager tous les acteurs concernés, en utilisant divers canaux de communication tels que les médias, les réseaux sociaux, les rencontres communautaires, etc.
3. Programmation et structuration :
- Élaborer un programme détaillé en identifiant les sessions plénières, les ateliers thématiques, les tables rondes et les présentations.
- Structurer les sessions en fonction des thématiques identifiées lors des consultations préliminaires.
- Inviter des experts et des intervenants clés pour animer les sessions et partager leurs connaissances et expériences.
4. Logistique et infrastructures :
- Identifier un lieu adéquat pour accueillir l’événement, pouvant accommoder tous les participants et offrir les équipements nécessaires.
- S’assurer de la disponibilité des infrastructures techniques (son, éclairage, projection) et de la connectivité Internet pour les besoins de présentation et de diffusion en temps réel.
5. Financement :
- Mobiliser des ressources financières auprès du gouvernement, des partenaires internationaux, du secteur privé et de la société civile pour couvrir les dépenses liées à l’organisation de l’événement.
- Établir des partenariats avec des sponsors et des bailleurs de fonds potentiels pour soutenir les États généraux de la culture.
6. Participation active :
- Inviter les acteurs culturels, les représentants des communautés locales, les artistes, les chercheurs, les enseignants, les responsables gouvernementaux et d’autres parties prenantes concernées à participer activement aux États généraux.
- Encourager la participation équilibrée des femmes, des jeunes et des groupes marginalisés.
7. Documentation et suivi :
- Mettre en place un système de documentation pour enregistrer les débats, les propositions, les recommandations et les conclusions des différentes sessions.
- Élaborer un rapport final des États généraux de la culture, résumant les discussions, les principales recommandations et les engagements pris, à distribuer à tous les participants et à partager largement.
8. Suivi post-États généraux :
- Établir un mécanisme de suivi pour assurer la mise en œuvre des recommandations issues des Etats généraux, en impliquant et en suivant les progrès réalisés dans la mise en œuvre des actions définies.
- Créer des groupes de travail thématiques chargés de mettre en œuvre les recommandations spécifiques, en identifiant les responsabilités, les échéances et les indicateurs de suivi.
En suivant ces étapes, les Etats généraux doivent être organisés de manière inclusive, permettant un échange d’idées, de propositions et de solutions entre tous les acteurs impliqués dans le secteur culturel congolais.
Mettons-nous au travail pour relever ce beau mais néanmoins immense défi.
Olivier Kalonji